Flash back, avril 2009 bis
Je suis anéantie, nous avons la certitude que la grossesse s'est arrêtée. Ce n'est donc pas cette fois-ci que je ferai ta connaissance. J'attends les résultats qui me donneront enfin le nom de cette saleté de maladie. Le médecin a préféré m'arrêter et m'a mise sous anxiolytique. J'ai RV avec ma gynéco demain. Tant de choses à encaisser en si peu de temps, mes amies sont présentes et me soutiennent beaucoup. Elles font preuve de compassion et me remontent le moral. Manuel, mes parents et Antoine sont également là. Merci à vous. Pour le moment, la famille maternelle de Manu sous-estime mon chagrin et ne mesure pas la gravité de la situation. Je suis définitivement sûre d'une chose, lorsqu'une femme n'a pas vécu cette douleur, l'empathie n'est possible...Je suis face à l'indifférence, je ne l'aurais pas imaginé. Je les aime beaucoup, cela m'affecte d'autant plus.